Les solutions dodo pour les enfants : comment en accroître l’efficacité

Comment aider votre enfant à mieux dormir en répondant à ses besoins physiques et émotionnels

Est-ce que vous dormez bien lorsque vous avez peur, ou lorsque vous venez juste d’entendre une nouvelle très triste ?

Est-ce que votre nuit est paisible lorsque vous avez un mal de tête lancinant, ou que vous souffrez de brûlures d’estomac ?

Évidemment non, et c’est la même chose pour votre enfant.

Pourtant, tristement, les inconforts physiques et émotionnels sont encore trop souvent négligés lorsque l’on apprend à un bébé à bien dormir. Et c’est bien dommage, car environ 85 % des difficultés de sommeil chez l’enfant de moins de 24 mois pourraient être résolues complètement ou presque, voire même prévenues si détectées et résolues assez tôt, en s’occupant de son bien-être.

Vous trouverez ci-dessous 3 étapes pour vous montrer comment vous aussi, vous pouvez vous assurer que rien n’empêche votre bout de chou de dormir.

Mais avant cela, voyons les raisons pour lesquelles le bien-être physique et émotionnel a une telle influence sur la façon dont votre enfant dort la nuit ou pendant l’heure de la sieste.

Comment le bien-être physique et émotionnel de votre bébé influence son sommeil

Les inconforts physiques et émotionnels sont la principale cause des difficultés de sommeil chez les enfants en bas âge. Bien qu’ils ne soient généralement pas assez sévères – heureusement ! – pour expliquer complètement ces difficultés, ils déclenchent la plupart des phases de sommeil troublé (les troubles du sommeil à proprement dit sont rares).

Lorsque l(es) inconfort(s) s’efface(nt), les difficultés liées au sommeil peuvent disparaître elles aussi. Mais le plus souvent, comme les mauvaises habitudes de sommeil ont tendance à s’installer rapidement, ces difficultés perdureront dans le temps.

La poussée des dents en est un exemple parfait. Votre bébé peut avoir été un dormeur ou une dormeuse exemplaire pendant des mois, jusqu’aux premiers signes de poussée des dents.

Si votre enfant a mal aux gencives ou a faim en raison d’une baisse d’appétit (même la tétée peut devenir douloureuse), il aura nécessairement plus de mal à trouver le sommeil et se réveillera plus souvent la nuit.

Même si la douleur causée par la poussée des dents devient plus tolérable, votre bébé ne se remettra peut-être pas à dormir comme avant – bien que beaucoup le fassent. Elle/il aura peut-être pris l’habitude de se réveiller plusieurs fois la nuit ou de demander à boire afin de pouvoir s’endormir.

D’autres inconforts communs, comme l’anxiété de la séparation, les poussées de croissance, la fatigue excessive, les reflux gastriques, etc. agissent de la même façon.

— Veuillez noter qu’aider votre bébé à s’endormir pendant ses périodes d’inconfort n’en fait pas une mauvaise habitude, contrairement à ce que l’on dit !

En réalité, il est crucial d’apaiser votre bébé lorsqu’elle/il a besoin de votre aide; cela permet de conserver des associations positives avec le sommeil. Le secret est de comprendre ce qui se passe, puis d’associer le soulagement de l’inconfort avec des techniques de sommeil appropriées visant l’auto-apaisement et un sommeil ininterrompu. Et rassurez-vous, cela n’implique pas de laisser crier l’enfant.

3 étapes pour lutter contre les inconforts perturbant le sommeil

Étape 1. Observez et identifiez

Repérer un inconfort est à la fois facile et difficile. Un nez qui coule ou un douloureux érythème fessier sont assez faciles à repérer et vous ne les raterez pas.

Cependant, de nombreux inconforts communs ne sont pas aussi faciles à identifier, et même les parents les plus observateurs les loupent souvent. Certains problèmes se manifestent clairement, mais leurs symptômes peuvent ressembler à ceux d’un autre problème – comme par exemple les symptômes d’une allergie alimentaire, qui ressemblent aux symptômes d’un reflux gastrique (vous trouverez ici une brochure intéressante sur le sujet). Il est important d’identifier aussi toutes ces causes cachées qui peuvent être à l’origine d’un mauvais sommeil.

La meilleure méthode pour le faire est de se concentrer sur les symptômes. Observez très attentivement votre enfant et notez tout ce que vous remarquez, allant de petites rougeurs à des cris 30 minutes après le repas. Soyez honnête et exhaustif/ve.

Utilisez des tableaux de symptômes élaborés spécifiquement pour cela ou consultez votre personnel soignant local. Assurez-vous ensuite de soulager tout inconfort, à la fois physique et émotionnel, autant que possible.

Étape 2. Faites plus attention à ce qui peut sembler anodin

Ne pas prendre en compte des signes en apparence sans importance est probablement la plus grosse erreur des parents lorsqu’ils évaluent le sommeil de leurs enfants.

Bien entendu, il est naturel qu’on ne s’attende pas à ce qu’un simple nez qui coule ait des conséquences graves. Surtout que le problème de sommeil ne disparaît pas nécessairement comme par magie lorsque la cause est réglée.

Mais comme nous l’avons vu, pour donner à votre enfant toutes les chances de bien dormir ou de recommencer à bien dormir après une période d’inconfort et de sommeil perturbé, la clé est de soulager même les inconforts les plus insignifiants.

Voici le témoignage d’une mère d’une petite fille de 5 mois :

Pourquoi les petits détails ont de l’importance – par Ana M., mère d’une petite fille de 5 mois

Pour moi, la solution pour un bien meilleur sommeil pour toute la famille a été de faire attention aux petits détails. En effet, les techniques qui ont tout changé et que j’ai empruntées à Heidi [tableau des symptômes] étaient toutes des choses que, même en étant mère pour la deuxième fois, je ne considérais pas comme SI importantes ! La couche est un parfait exemple – si simple, et pourtant je ne l’avais d’abord pas prise en considération. À chaque fois que ma fille de 4 mois se réveillait pour manger, je remarquais que sa couche était ÉNORME, mais comme il n’y avait pas de fuites, je ne m’en préoccupais pas. J’ai dû penser à absolument toutes les variables avant de réaliser que je devais prendre cela au sérieux. J’ai changé pour des couches de nuit, et la première nuit, ma fille a dormi pendant 6 heures d’affilée ! Elle dort beaucoup mieux depuis que j’ai fait ce changement.

Faire des exercices avec la tétine est un autre excellent exemple. Avant de lire [Mettez fin aux réveils fréquents], je pensais que je devais me réveiller la nuit pour redonner sa tétine à ma fille jusqu’à ce qu’elle comprenne comment la reprendre elle-même, à environ 8 mois. Suivant la suggestion d’Heidi, nous avons joué à des jeux intégrant la tétine avec elle pendant environ un mois, et maintenant, à 5 mois, elle est capable de remettre la tétine dans sa bouche d’elle-même la plupart du temps ! Le plus drôle est que plus je l’entraînais, moins elle devenait dépendante de sa tétine la nuit. À présent, elle l’utilise un peu puis l’enlève, la remet, l’enlève à nouveau, s’installe confortablement, puis s’endort !

Je pense que la clé du succès est de considérer toutes les variables avec un regard neuf et en gardant l’esprit ouvert.

Étape 3. Soyez à la fois consistant-e et flexible

Finalement, une fois que vous avez identifié et soulagé les inconforts de votre enfant, utilisez des techniques douces et efficaces pour le/la remettre sur la bonne voie en ce qui a trait au sommeil, si nécessaire. Comme toujours, ces techniques fonctionnent mieux si vous les appliquez de manière constante et régulière : votre enfant aura plus de facilité à les comprendre et à les intégrer.

Cependant, il n’y a aucun problème si vous faites parfois preuve de flexibilité lorsque votre bébé ne se sent pas bien et est en train de récupérer suite à une période d’inconfort.

En conclusion, quel que soit le défi que vous et votre bout de chou devez relever en lien avec le sommeil, rappelez-vous toujours de faire très attention à la façon dont votre enfant se sent, à la fois physiquement et émotionnellement. Quelle que soit l’approche que vous choisissez pour l’aider à mieux dormir, commencer par faire en sorte que votre bébé se sente bien fait toute la différence.

Heidi Holvoet, auteure primée et consultante en sommeil des bébés et des tout-petits, est la fondatrice de baby-sleep-advice.com. Des familles des quatre coins de la planète dorment maintenant mieux, tant la nuit qu’à l’heure de la sieste, grâce aux solutions efficaces tout en douceur d’Heidi. Ses solutions tiennent compte de – et misent sur – l’unicité de chaque enfant et de chaque famille.

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Ooly – De meilleures nuits pour toutes la famille.
Finissez-en avec les couchers difficiles, les réveils nocturnes et les levers trop matinaux.